Le colloque « Femmes, Genre & Savoirs : Une recherche engagée ? » aura lieu les8 et 9 mars 2022 à Nantes Université, à l’occasion de la sortie du dossier « Une histoire genrée des savoirs est-elle possible ? » des Cahiers François Viète (vol. III, n°11, novembre 2021), coordonné par Valérie Burgos-Blondelle, Juliette Lancel et Isabelle Lémonon-Waxin. La publication de ce dossier fait suite au séminaire « Femmes et savoirs », organisé entre 2014 et 2017 à l’EHESS par les éditrices du dossier. Ce colloque vise à poursuivre la réflexion sur l’intrication des enjeux de genre et de construction et circulation des savoirs aux époques modernes et contemporaines. Il est organisé par Juliette Lancel (IHM-CHUV, Lausanne) et Isabelle Lémonon-Waxin (Cermes3, Villejuif), par Jenny Boucard, du Centre François Viète d’épistémologie et d’histoire des sciences et des techniques (Nantes Université) et Valérie Schafer (C2DH, Université du Luxembourg). Ce colloque est soutenu par le cluster GENDER, qui vise à fédérer les recherches sur le genre en sciences humaines et sociales et à favoriser des collaborations interdisciplinaires sur cette thématique au sein de Nantes Université. Son organisation est également financée par le Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société et par la Commission on Women and Gender Studies in History of Science, Technology and Medicine. Quatre moments sont prévus au cours du colloque : le premier est réservé à un public étudiant ciblé dans le cadre d’un projet de formation par la recherche, les trois autres sont ouverts au public (séance d’ouverture commune à deux séminaires de laboratoires de Nantes université, conférences entrecoupées de lectures théâtrales, table ronde).
Photo : Jean Jennings, Marlyn Wescoff, & Ruth Lichterman en train de programmer l’ENIAC dans les années 1940. Source : nwmissouri.edu
Comité d'organisation
Jenny Boucard (Centre François Viète d’épistémologie et d’histoire des sciences et des techniques, Nantes Université)
Juliette Lancel (Institut des humanités en médecine, Lausanne)
Isabelle Lémonon-Waxin (Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société et Commission on Women and Gender Studies of IUHPST-DHST)
Valérie Schafer (Center for Contemporary and Digital History, Université du Luxembourg)